Oenologie quand tu nous tiens...
Pour les amateurs de vin du sancerrois, le Sancerre (à partir du lot 125) a une belle place dans l'enchère à la Tour d'Argent de cet hiver 2009.
Les terrines de nos arrières-grands-mères
La terrine de foies de volaille
Préparation : 15 mn
Cuisson : 55 mn
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 300 g de foies de volaille
- 1 petit oignon +/40 g après épluchage
- 1 éclat d'ail +/-4 g après épluchage
- 1 oeuf entier
- 300 g de hachis assaisonné (l'idéal porc et veau)
- sel à raison de 12 g par kg exemple: le poids total de tous les éléments 575 : 1000 x 12 = 6,9 g arrondi à 7 g
- poivre à raison de 3 g par kg et appliquer la formule du sel
Préparation :
1) Mixez très finement les foies de volaille, l'oeuf, l'oignon et l'ail.
2) Ajoutez le hachis ainsi que le sel et le poivre.
3) Mixer le tout à nouveau si vous désirez un pâté de fine texture, ou simplement mélanger si vous désirez un aspect plus grossier.
3 bis) Vous pouvez rajouter des pruneaux ou des figues macérées dans du thé ou du vin
4) Beurrer la terrine et cuire +/- 55 mn à 170°C , piquer dans le centre pour vérifier la cuisson, le jus sortant doit être limpide.
Préparation : 15 mn
Cuisson : 55 mn
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 300 g de foies de volaille
- 1 petit oignon +/40 g après épluchage
- 1 éclat d'ail +/-4 g après épluchage
- 1 oeuf entier
- 300 g de hachis assaisonné (l'idéal porc et veau)
- sel à raison de 12 g par kg exemple: le poids total de tous les éléments 575 : 1000 x 12 = 6,9 g arrondi à 7 g
- poivre à raison de 3 g par kg et appliquer la formule du sel
Préparation :
1) Mixez très finement les foies de volaille, l'oeuf, l'oignon et l'ail.
2) Ajoutez le hachis ainsi que le sel et le poivre.
3) Mixer le tout à nouveau si vous désirez un pâté de fine texture, ou simplement mélanger si vous désirez un aspect plus grossier.
3 bis) Vous pouvez rajouter des pruneaux ou des figues macérées dans du thé ou du vin
4) Beurrer la terrine et cuire +/- 55 mn à 170°C , piquer dans le centre pour vérifier la cuisson, le jus sortant doit être limpide.
Les philtres d'amour
Les recettes pour créer une « pomme d’amour » de nos anciennes régions françaises
La fête des sorcières de l'Halloween est terminée mais quand on y pense un peu plus, elles sont toujours présentes, elles concoctent des poudres, des jus de toutes sortes et certaines nous donnent leurs secrets. Les recettes les plus demandées sont celles pour "se faire aimer en retour".
Et oui...On aime. Mais comment savoir si l’amour est réciproque ? Comment s’en assurer alors que rien encore n’a été dit… Nos grands-mères avaient quelques secrets, des recettes soit disant infaillibles, qui semblent parfois bien difficiles à réaliser aujourd’hui…mais les recettes sont savoureuses et participent aux anecdotes des veillées autour de la cheminée
Dans le Massif Central, on conseillera de fabriquer une pomme d’amour :
«Il faut cueillir un vendredi, avant le lever du soleil, la plus belle pomme d’un verger.On doit ensuite écrire, avec son sang, deux petits papiers, sur le premier son nom et son prénom, à la ligne suivante le nom et le prénom de la personne dont on veut être aimé. Il faut avoir trois de ses cheveux, on y joint trois des siens pour lier le petit billet.Sur le second, on écrit seulement le mot : scheva.On fend la pomme, on ôte les pépins ; à la place, on met les billets. Après quoi les deux moitiés de pomme doivent être reliées avec deux brochettes de myrte verte qui alors sont le symbole d’éternité. Il faut faire sécher au four doucement pour que la pomme devienne dure, après quoi on l’enveloppe dans des feuilles de laurier et, sans qu’elle s’en aperçoive, on la met sous le chevet du lit de la personne.»
(R. Crozet)
Les philtres d'amour de France et de Navarre
Le mot philtre désigne un breuvage possédant des vertus particulières, notamment celles d'inspirer l'amour. Le mot philtre, du latin philtrum, lui-même issu du grec, est attesté en français depuis la fin du XIVe siècle; les dictionnaires l’ont longtemps recensé avec les deux graphies (jusqu’au Dictionnaire de l’Académie de 1932).
Dans les campagnes de la Drôme, les vieilles femmes des montagnes savaient, disait-on, fabriquer des philtres d’amour avec du sang de coq ou de mouton noir. La jeune fille pouvait aussi faire boire au garçon recherché quelques gouttes de son sang dans du vin, du gâteau ou du café : une mixture radicale, affirmait la tradition populaire, pour provoquer un attachement éternel.
La même recette existait dans le Languedoc ou en Gironde, où cette pratique était encore courante vers 1900.
Dans le Berry donc tout près de notre ancienne auberge à Dampierre en Crot, c’était l’inverse : c’était le sang de la personne dont on voulait se faire aimer qu’il fallait parvenir à boire ! Pas toujours évident comme pratique !
En Auvergne, on conseillait au XVIIIe siècle, aux jeunes gens soucieux de séduire, de prendre de la moelle dans le pied gauche d’un loup et d’en faire une pommade à faire respirer à la jeune fille souhaitée. Chaque respiration augmenterait son amour !
En Limousin, au cours des bals, le danseur pouvait placer dans le sabot de sa cavalière et à son insu (ou la cavalière dans le sabot du cavalier) une tige de l’herbe dite du Saint-Sacrement : les deux jeunes gens ne pourraient dès lors plus se quitter.
Dans d'autres régions, la sorcière qui m'a donné les recettes ne se souvenait plus très bien de d'où elle les tenait m'a aussi suggeré de saupoudrer l’épaule du veston du jeune homme aimé, sans qu’il s’en aperçoive, du sel, du sucre ? que nenni... d’une pincée de poudre de chauve-souris. Oui, oui, vous avez bien lu ! Les dîtes cendres devront avoir été incinérées par les bons soins d’une sorcière ou de la birette de votre village. A défaut de birette, vous pouvez aussi bien cueillir une feuille de lierre sans la regarder, la placer sur le cœur du garçon quelques instants, puis la rapporter chez soi et la glisser sous son oreiller...
On pouvait aussi écrire sur un petit papier Aumus Porte aunnus,l’entourer de beurre et le faire avaler quand le soleil est couché à l’aimé(e)... mais sans qu’il soit découvert et recraché, c’est là toute la difficulté !
Dans le Berry, c’est beaucoup plus simple, en effet, la jeune fille doit simplement faire manger au garçon un morceau de galette dans laquelle elle a mis du fil, symbole du lien qui va désormais les attacher, toujours mieux qu'un anneau qu'il pourrait avaler et avec lequel le malheureux pourrait s'étouffer !!
Dans les Pyrénées, le garçon doit inscrire le prénom de la demoiselle sur trois feuilles de laurier et parvenir à les glisser en secret sous son oreiller. C'est pas mignon ça !
Le Petit Albert : le livre de chevet de nos arrières-grands-mères
Le Petit Albert était un livre de sorcellerie que l'on utilisait parfois dans les campagnes autrefois. Pour se faire aimer d'une personne précise, il donnait aux jeunes gens les conseils suivants :
«Vivez chastement, au moins pendant cinq ou six jours, et le septième, qui sera le vendredi, si faire se peut, mangez et buvez des aliments de nature chaude, qui vous excitent à l’amour, et quand vous vous sentirez dans cet état, tâchez d’avoir une conversation familière avec l’objet de votre passion et faites en sorte qu’elle puisse vous regarder fixement, vous et elle, seulement l’espace d’un Ave Maria ; car les rayons visuels, se rencontrant mutuellement, seront de si puissants véhicules de l’amour, qu’ils pénétreront jusqu’au cœur, et la plus grande fierté et la plus grande insensibilité ne pourront leur résister. Il est assez difficile de convaincre une jeune fille qui a de la pudeur de regarder fixement un jeune homme durant quelque espace de temps, mais on la pourra obliger à cela, en lui disant, en badinant, qu’on a appris un secret à deviner par les yeux, si l’on doit être bientôt mariée, ou si l’on vivra longtemps, si l’on sera heureuse dans son mariage, ou quelque chose autre semblable qui flatte la curiosité de la personne, et qui la fasse résoudre à regarder fixement».
Si vous ne trouvez pas de chauve-souris, ni de feuilles de lierre, faites-lui un bon café crème et dessinez un beau coeur au milieu avec du coulis au chocolat !
A bientôt pour de nouvelles histoires, de nouvelles photos et anecdotes !
Et les travaux continuent ...
Quelle bulle ? Bulle d'oxygène ou de champagne ?
Que buvait-on dans une auberge ? On peut répondre aisément que cela devait être un bon vin local pour les personnes qui avaient une bonne bourse remplie ou une petite piquette bien apprécié par nos birettes. C'est une réponse plausible pour les toutes les auberges. Mais à Dampierre-en-Crot, dans l'auberge, on pouvait certainement y boire les bons vins du Sancerrois car l'auberge se trouve quand même entre la Sologne et le Sancerrois. Et puis si ce n'était pas le vin, on peut être sûr qu'il y avait de l'eau de vie ! Le bandeau est comme une ancienne publicité de l'époque et ils annonçaient bien de "l'eau de vie".
Détail du bandeau de bois rénové par un ébéniste de Sury-es-Bois.
Les sociétés qui proposent de l'alcool n'avaient pas le droit de faire de la publicité sur la toile mais cela va changer apparemment. Cela pourrait être une bonne nouvelle afin de générer quelques recettes pour rénover notre auberge en créant un autre site avec des bannières recommandant de bonnes bulles de champagne. Depuis la fin 2008, les nouvelles ne sont pas très bonnes alors ça serait une petite bulle d'oxygène ! Les finances sont au plus bas : entre l'avocat, les procès en cours, et les travaux n'avançent tout simplement pas.
De la bulle de champagne à la bulle d'oxygène, nous nous donnons un espoir afin de faire revivre cette auberge pas seulement de l'extérieur mais aussi à l'intérieur !
Bonnes bulles !
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